GUIDE D’ACHAT : Bien choisir un complément alimentaire contre le cholestérol

Le conseil de souslaboite.com

Cardiol du laboratoire Santé Verte.

Avec son extrait sec d’ail et sa formule renforcée en anti-oxydants, Cardiol associe d’après nous une action protectrice à un bon potentiel d'efficacité sur la baisse du cholestérol.
Sa composition semble garantir l’absence d’effets indésirables graves contrairement à certains compléments alimentaires proposés pour cette indication.
La garantie d’un produit sans OGM lui apporte un atout supplémentaire.

Molécules, actifs naturels et dosage

Si la législation permet aux fabricants d’apposer des mentions relatives au contrôle ou au maintien d’un taux de cholestérol normal, de nombreux actifs ont clairement montré leur capacité à en entraîner la baisse.
Leur dosage est un élément important à prendre en compte. Il doit garantir efficacité et innocuité. Cependant, l’écart entre les quantités enfermées dans nos compléments alimentaires et celles administrées lors des études cliniques est parfois important. Il devient alors judicieux de rapprocher dosage et preuves scientifiques.
A ce jeux, la levure de riz rouge et la monacoline K qu’elle contient, les phytostérols ainsi que l’allicine apportée par l’ail sortent grands vainqueurs des essais cliniques que nous avons pu recenser.
En ce qui concerne le dosage il faudra privilégier les compléments alimentaires contenant 10 mg de monacoline K, entre 1,5 et 2,4 g de phytostérols ou bien au moins 2 mg d’allicine (contenus dans l’ail).

Des effets secondaires à prendre en compte

Il suffit de parcourir quelques revues scientifiques pour s'apercevoir que les effets indésirables des compléments alimentaires anti-cholestérol sont souvent mis en avant.
La levure de riz rouge est sans hésiter la molécule pour laquelle une attention particulière est indispensable. Sa structure proche de celle des fameuses statines synthétiques (médicaments hypocholestérolémiants) ne la dispense pas des effets secondaires observés lors de l’administration de ces spécialités. Ainsi l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) recommande entres autres au consommateurs traités par statines, aux femmes enceintes et allaitantes, aux sujets de plus de 70 ans, aux personnes souffrant d'insuffisance rénale, de pathologies musculaires, d’hypothyroïdie non traitée ou d’atteinte hépatique évolutive de ne pas consommer de levure de riz rouge.
L’utilisation des phytostérols est elle aussi souvent mise en cause. Ces effets secondaires sur la baisse des concentrations plasmatiques de bêta-carotène sont clairement documentés et l’ANSES recommande, pour palier à cette variation, de faire apparaître une mention relative à la consommation de fruits et légumes sur l'étiquetage des compléments alimentaires contenant des phytostérols. Des hypothèses sur l’augmentation du risque cardiovasculaire lié à une hausse du taux de phytostérols sanguins lors de leur consommation ont été émises. L’ANSES conclut que l’ensemble des données mises à sa disposition ”ne montre pas de risque cardiovasculaire lié à la teneur plasmatique en phytostérols, mais ne permet pas de l’exclure” et ne remet pas en question l’efficacité de ces molécules.
Les personnes à risque devront donc être vigilantes et ne pas hésiter à demander conseil à leur médecin. Les compléments alimentaires à base d’ail semble eux allier efficacité et sécurité.

Une action anti-cholestérol pouvant être renforcée

Bien que ne possédant pas d’action directe sur le cholestérol, certaines molécules ayant des effets complémentaires sont parfois utilisées.
Ainsi nous retrouvons par exemple la coenzyme Q10 ajoutée dans les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge. Utilisée pour limiter les effets indésirables musculaires, son efficacité fait débat mais son innocuité et son mode d’action justifient son emploi.

Des actifs parmi lesquels les flavonoïdes contenus dans les extraits de pépins de raisin ou de citrus ainsi que l’hydroxytyrosol retrouvé dans les extraits secs d’olivier ont montré une action anti-oxydante sur le LDL cholestérol (“mauvais cholestérol”) pouvant retarder la formation de plaques d’athérome et donc le “vieillissement” des vaisseaux sanguins.
Nous retrouvons ce type d’actifs dans :

Des molécules à surveiller et du BIO pour le cholestérol

Il faut toujours garder un oeil sur les excipients et autres impuretés de nos compléments alimentaires. Ainsi, nous recommandons de privilégier les produits affichant une garantie sans citrinine lorsque vous choisissez un complément à base de levure de riz rouge. La présence de cette impureté étant associée à des troubles rénaux.
En ce qui concerne les excipients, un rapide coup d’oeil sur notre comparatif vous permettra d’identifier les molécules posant problème.
Certains compléments alimentaires utilisés pour lutter contre le cholestérol affichent des labels BIO, d’autres garantissent la non-présence d’OGM ou de gluten.
Si ces arguments possèdent certainement un grand pouvoir attractif, attention tout de même de pas négliger les paramètres évoqués précédemment.

Des posologies pour tout le monde

Si quelques compléments alimentaires avancent des posologies de 1 comprimé par jour, plusieurs prises de plusieurs comprimés seront parfois nécessaires pour respecter les indications de certains d’entre eux.
Chacun y trouvera donc son compte à condition, encore une fois, de ne pas négliger la qualité et la quantité des apports journaliers en principes actifs.

Précaution d’emploi

Nous rappelons que les compléments alimentaires destinés au contrôle ou au maintien d’une cholestérolémie normale ne sont pas des médicaments. En cas d’hypercholestérolémie avérée ou récemment détectée, l’avis de votre médecin est indispensable.